A lire le conseiller général sortant, l’arrivée du métro à Montrouge, c’est grâce à lui.
Ce serait grâce à lui que la région a inscrit le prolongement de la ligne 4 du métro à Montrouge et c’est grâce à lui que le conseil général des hauts de seine a co-financé le projet.
Tout juste si ce n’est pas lui qui a creusé le tunnel du métro.
Ainsi, le conseiller général sortant écrit que c’est parce que « Jean-Loup Metton était au Conseil régional en 2000 qu’il a pu avec son groupe faire rajouter le prolongement de la ligne 4 au contrat de plan Etat-Région… ». Il ajoute que « c’est aussi grâce à la contribution financière du département des Hauts de Seine, soit 144 millions de francs à l’époque, que le budget a pu être bouclé ». Comme il est aujourd’hui conseiller général, on est prié de comprendre que c’est, là aussi, grâce à lui.
La réalité est tout à fait différente.
En 2000, c’est Jean-Paul Huchon, et sa majorité de Gauche, qui a négocié avec le gouvernement, dirigé par Lionel Jospin, le contrat de plan Etat-Région avec les projets de transports collectif que la droite n’avait pas réalisés.
En 2000, monsieur Metton, conseiller régional UDF à l’époque, a refusé de voter le contrat de plan entre l’Etat et la Région qui comprenait le prolongement de la ligne 4 du métro (Séance publique du 2 mars 2000 du Conseil régional).
La même année, le Conseil général des Hauts de Seine, présidé par la droite, a voté unanimement le volet départemental du contrat de plan Etat région. Parmi ces élus, les élus du groupe UDF ont voté pour, les élus socialistes, dont Wilfrid Vincent qui était à l’époque Conseiller général, ont voté pour.
Conclusion, si tous les élus avaient voté comme monsieur Metton, le métro ne serait jamais arrivé à Montrouge.
Ajoutons que sommes allés, ensemble, avec Madame Janine Jambu, Députée, Maire de Bagneux et Monsieur Christian Fischer, Conseiller général de Bagneux, voir les différentes autorités comme le ministre des transports, le président de la région, … pour les convaincre d’inscrire le prolongement dans le contrat de plan état région.
C’est parce que nous étions ensemble, que nous pouvions montrer l’accord de tous les élus de nos deux communes, quelle que soit leur couleur politique, que nous avons pu convaincre.
Les campagnes électorales ne justifient pas de dire ou d’écrire n’importe quoi. Trop de gens se détournent de la politique à cause de ces pratiques. Il nous faut au contraire des élus dont la parole soit crédible.
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| Septembre 1999
A gauche M Gayssot Ministre des transports et son équipe |