Qui est M. Sarkozy ?

« Par ces quelques exemples, on voit que nous avons à apprécier deux projets de société différents. L’un propose de réhabiliter le travail, l’effort, et la responsabilité, l’autre retombe dans l’assistanat entretenu par un Etat providence qui de toute façon n’en a plus les moyens.
C’est sans doute l’enjeu principal de cette élection.
Et entre les deux, j’ai fait mon choix : c’est pourquoi pour le deuxième tour, je voterai pour Nicolas Sarkozy».
 
Voilà ce qu'écrivait Jean-Loup Metton en 2007 aux Montrougiens, entre les deux tours de l'élection présidentielle, autant dire : il y a une éternité. Aujourd'hui, comme la plupart des candidats de la droite, il n'affiche pas son appartenance à la majorité présidentielle, son soutien à l'actuel locataire de l'Elysée. Le procédé est connu : les élections cantonales seraient des élections locales sans enjeu national. Il s'agirait de répondre aux préoccupations des habitants et on ne ferait pas de politique.
Aujourd’hui, le conseiller général sortant ne sait plus qui est Monsieur Sarkozy. Aujourd’hui, il ne que connaît plus non plus le groupe UMP-Nouveau Centre auquel il appartient au Conseil général. Aujourd’hui, il ne sait pas qu’il a été désigné par l’UMP et le Nouveau Centre pour être leur candidat dans cette élection.
 
La ficelle est un peu grosse. Nous n'élisons pas le maire mais un membre d'une assemblée départementale qui devra prendre des décisions dont les conséquences se feront sentir à Montrouge comme dans le reste des Hauts-de-Seine. Cela implique de faire des choix collectifs en fonction de conceptions précises, débattues et défendues. C'est cela la politique, telle qu'on devrait la faire à toutes les échelles : la commune, le département, la région, le pays.
A droite, inquiets des mauvais sondages pour eux, les candidats de l’UMP- Nouveau Centre cachent leur étiquette, tentent de faire oublier qui ils sont. C’est bien connu, les oiseaux se cachent pour mourir.
Ils feraient mieux de s’interroger sur les raisons qui poussent les Français à rejeter leur politique.
 
Il faut être clair et honnête avec les citoyens. La démocratie nous permet de choisir librement entre des conceptions et des alternatives politiques différentes. Wilfrid Vincent assume ses orientations politiques et propose des solutions adaptées à la population de Montrouge comme le montre son programme. Aussi, il convient de voter pour lui dès le premier tour (20 mars) afin d'assurer la victoire de la gauche le 27 mars et de mettre en oeuvre la première étape du changement dans notre ville, dans notre département.
Christian BIREBENT, Conseiller municipal

A propos Wilfrid Vincent

Président du Groupe La Gauche à Montrouge Ancien Conseiller municipal de Montrouge Ancien Conseiller communautaire de la Communauté Châtillon-Montrouge Ancien Conseiller général de Montrouge
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