Après les violences survenues samedi 16 mars à Paris, le Premier ministre annonce que le préfet de police de Paris est relevé de ses fonctions.
C’était donc lui le responsable. Celui qui n’a pas su empêcher les débordements, les violences, les agressions de policiers, les pillages survenus :
- dans l’Île de la Réunion du 20 au 25 novembre,
- au Puy en Velay lors de l’incendie de la préfecture par les gilets jaunes, le 1er décembre,
- à Bordeaux et Marseille le 8 décembre,
- à Toulouse, le 2 mars,
- à Bordeaux, le 17 mars,
entre autres…
On savait le préfet de police de Paris puissant mais pas au point d’être responsable du maintien de l’ordre (ou du désordre) dans toute la France.
Les plus hautes autorités politiques du pays avaient averti. Ainsi, le président de la République affirmait dès le 24 novembre : Pas de place pour ces violences dans la République.
Le ministre de l’intérieur déclarait lui, le 4 décembre, devant la commission des lois du Sénat : Les forces de l’ordre sont « mobilisées pour faire face, c’est la consigne qui a été donnée … Ce qu’il s’est passé samedi [1er décembre] ne doit pas se reproduire.
En dépit de ces déclarations martiales, les violences n’ont cessé de progresser à Paris comme en Province.
Mais souvenons-nous que dès le 1er mai 2018, 1500 casseurs, réunis sous le vocable de black-blocks, avaient mis fin à la manifestation en se livrant, déjà, à de grandes violences. Souvenons-nous également que depuis des années, à Notre-dame-des-Landes, l’État a laissé s’installer une zone de non droit (une Zone à Défendre selon les squatters) ou les black-blocks ont pu s’épanouir en toute liberté.
Force est de constater que ces casseurs vont chaque fois plus loin dans la violence. Ils sont un défi lancé à la République et à la démocratie.
Il appartient à l’État d’empêcher les black-blocks, casseurs et autres pilleurs, de détourner les manifestations (écologiste à Notre Dame des Landes, syndicale du 1er mai, Gilets Jaunes), c’est à dire de rétablir l’ordre républicain, condition indispensable pour que la démocratie puisse s’exprimer.