La lutte contre le terrorisme

Ce lundi soir, 2 février, réunion départementale du Parti socialiste des Hauts-de-Seine. Plusieurs questions sont au menu: la loi Macron et le travail du dimanche, la réforme territoriale débattue au Parlement et la lutte contre le terrorisme.

C'est Sébastien Pietrasanta, député des Hauts-de-Seine et rapporteur de la loi sur le terrorisme promulguée en novembre dernier, qui a présenté les actions engagées contre le terrorisme alors que tous avaient encore très présents à l'esprit les attentats du mois de janvier.

Parmi les éléments présentés par Sébastien Pietrasanta, on peut retenir que, contrairement aux années passées, les profils des candidats au départ pour la Syrie sont extrêmement diversifiés. Ils sont issus de pratiquement tous les départements. Certains partent pour s'installer en Syrie, d'autres pour se former au terrorisme.

Les actions pour lutter contre le terrorisme ne peuvent donc pas se réduire à cibler un groupe d'individus, une région particulière. Elles doivent permettre de faire face à l'ensemble des menaces.

La loi sur le terrorisme votée en novembre dernier a permis d'adapter les moyens juridiques aux nouvelles formes de terrorisme pratiquée par des individus isolés qui ne sont pas forcément intégrés dans des structures terroristes.

Plusieurs mesures sont connues comme la création du numéro vert afin de prévenir d'éventuelles dérives, la possibilité de retirer son passeport à un candidat au départ, une meilleure surveillance d'internet, vecteur de communication majeur pour les groupes terroristes, etc.

Depuis les attentats, la question a été posée d'une nouvelle loi. Quelques-uns ont réclamé un "patriot act" à la française, c'est à dire un ensemble de lois donnant quasiment touts les pouvoirs aux forces de sécurité au détriment des libertés. Le Patriot Act n'a d'ailleurs pas démontré son efficacité au regard des mesures d'exceptions qu'il comprend.

Les menaces qui pèsent sur la France n'appellent pas de nouvelles lois mais des moyens supplémentaires. Il faut revenir sur la baisse des effectifs de police durant le quinquennat précédent. Le choix du gouvernement a donc été d'accroître les moyens humains et matériels et en particulier en matière de renseignement. Une partie de ces moyens seront inscrits dans la loi sur le renseignement dont l'élaboration a été engagée dès 2014.

Le débat qui a suivi a montré que les socialistes sont, à l'image de la grande majorité des Français, derrière le Gouvernement. La politique de sécurité, indispensable, ne peut pas être la seule réponse. I faut aussi mobiliser l'Education nationale, assurer l'égalité entre les territoires, permettre à chacun de se construire un avenir dans notre pays.

A propos Wilfrid Vincent

Président du Groupe La Gauche à Montrouge Ancien Conseiller municipal de Montrouge Ancien Conseiller communautaire de la Communauté Châtillon-Montrouge Ancien Conseiller général de Montrouge
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