Une vidéo réalisée par l’association Défi Access montre Monsieur Antoine Bouchez – membre du groupe municipal d’opposition de Madame Juliette Meadel – circuler au milieu des aménagements de l’avenue Jean Jaurès avec le président de l’association.
Cette vidéo, tournée en septembre 2020, permet de constater qu’il n’y a pas de bande de guidage pour les non-voyants, ce qui n’assure pas au mieux la sécurité la circulation des personnes handicapées.
Monsieur Bouchez cite les noms des adjoints au maire chargés actuellement du handicap et de la voirie à Montrouge, sous-entendant clairement leur responsabilité dans les manques constatés.
Monsieur Bouchez oublie deux petits détails :
Il oublie que les aménagements ont eu lieu en 2018 lors de la précédente mandature.
Il oublie qu’il était lui-même adjoint au maire chargé des affaires sociales ET DU HANDICAP et que donc les aménagements spécifiques aux personnes handicapées relevaient de sa compétence.
Qu’a-t-il fait pour l’accessibilité des déficients visuels lors de l’aménagement de l’avenue Jean Jaurès ? Rien. Il suffit de lire le compte rendu du conseil municipal du 6 décembre 2018 sur le rapport de la commission pour l’accessibilité aux personnes handicapées présenté par Monsieur Bouchez pour le savoir : Il clos (sic) sa présentation en demandant s’il serait possible de doter les allées Jean Jaurès de bandes de guidage pour les personnes aveugles. Voici son action avec le résultat qu’on connaît. Et il vient maintenant le reprocher à ses successeurs. Il faut oser. Il ose.
Il appartiendra aux élus en charge depuis la dernière élection municipale, en juin 2020, de réparer « l’oubli » de Monsieur Bouchez. Évidemment, l’aménagement coutera plus cher que s’il avait été fait au moment des travaux.
Exercer un mandat électif, même dans l’opposition, réclame un minimum d’honnêteté intellectuelle et de tourner le dos à la démagogie. Avec sa prestation vidéo, nous sommes loin du minimum requis.
En dépit de ses 12 années passées comme élu de la majorité à Montrouge, dont 6 ans comme adjoint au maire, Monsieur Bouchez n’a visiblement pas encore intégré ces règles d’éthique.