Pour la rentrée 2018-2019, le Gouvernement poursuit sont projet de déboubler les classes de CP et CE1 dans les réseaux d’éducation prioritaire (REP et REP plus). L’objectif est, comme toujours, la lutte contre l’échec scolaire. C’est le même objectif que se sont fixés tous les gouvernements, toutes couleurs politiques confondues, depuis des années, pour ne pas dire des décennies. Force est de constater que les résultats ne sont pas là.La France dans les classements internationaux Dans les classements internationaux, du type PISA, les élèves français se situent dans la moyenne des pays de l’OCDE. Leur position recule depuis quelques années. En lecture, l’enquête Pirls (Progress in International Reading Literacy Study), réalisée en 2016 dans 50 pays, montre que la France recule, là aussi, et se situe au 36ème rang. Les limites de ces enquêtes sont connues. Sur une seule année, leurs résultats peuvent être discutés. En revanche, sur longue période, les évolutions de classement sont plus significatives. Réformer ou réduire les horaires Depuis des années, la réaction à ces mauvais résultats a été de multiplier les « réformes. Mais dans la pratique, il s’est surtout agit d’augmenter les heures de soutien, sous des vocables divers, alimentées par la baisse des heures d’enseignement de base. Derrière le discours sur l’acquisition du socle de compétences et de connaissances, la réalité des horaires des matières principales laisse peu de place à la formation de TOUS les élèves. Dans les Hauts-de-Seine Dans les Hauts-de-Seine la traduction de ces politiques, avec leurs variantes annuelles, est la suppression de plus de 130 classes en primaire sur les 600 existantes. Alors qu’il n’y a pas de baisse de la démographie dans cette tranche d’âge, on comprend facilement que le nombre d’élèves par classe (hors REP) va augmenter. Une fois encore on déshabille Pierre pour habiller Paul. Mais ceci ne permet pas d’arrêter la baisse continue du nombre d’heures d’enseignement des matières fondamentales. On consultera avec intérêt, deux graphiques publiés par « Le petit musée des horaires » sur l’évolution du nombre d’heures d’enseignement du Français en primaire et dans le secondaire. La baisse est continue et significative depuis un siècle. Y aurait-il une relation avec le recul des élèves français dans les classements internationaux ? Le niveau des élèves dans les matières principales aurait-il un rapport avec le nombre d’heures d’enseignement ? A lire, une grande partie de l’article paru dans « Le petit musée des horaires »
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