Journée internationale des droits des femmes

Le Printemps Républicain appelle à participer

aux côtés du Collectif « Nous Vivrons »

Chers ami(e)s, adhérent(e)s, correspondant(e)s et soutiens du Printemps Républicain,

A l’occasion de la journée internationale pour les droits des femmes, le Printemps Républicain appelle) manifester samedi 8 mars, à Paris, Place de la République à 14 h. 

Pour ceux qui veulent manifester avec nous aux côtés du Collectif Nous Vivrons, le rendez-vous est fixé à 13h30 devant le 8 rue Meslay.


Il n’y a de féminisme qu’universaliste et laïque : un féminisme émancipateur qui n’assigne -jamais- selon la couleur de peau, l’origine, la nationalité, la religion.

Les mêmes droits pour toutes, ici et ailleurs.

#8mars #droitdesfemmes #égalité #stopantisemitisme

Amitiés républicaines, et très bon début d’année à tous,

L’équipe nationale du Printemps Républicain

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Libérez Ahou DARYAEI

Communiqué du Printemps Républicain

Exigeons la libération d’Ahou Daryaei, prisonnière politique,
qui aurait été enfermée dans un asile psychiatrique en Iran.

Samedi 2 novembre, Ahou Daryaei, étudiante iranienne a été molestée par la police des mœurs de l’université des sciences et de la recherche de Téhéran en raison d’un « port du hijab inapproprié ». Pour manifester sa colère, la jeune femme qui prépare un doctorat en langue et littératures françaises, s’est déshabillée et a marché, en sous-vêtements, sur le campus universitaire, tête haute, ses longs cheveux au vent. 

Ahou DARYAEI

Quelques minutes plus tard, la milice des Gardiens de la révolution l’a brutalement interpellée.

Les images de ces deux scènes filmées et diffusées sur les réseaux sociaux ont fait le tour du monde suscitant de nombreuses réactions de vive protestation. Certaines d’entre elles ne manquent pas de culot.

Jordan Bardella a souligné le «courage inouï » d’une jeune femme qui « risque sa vie pour défendre la liberté et la dignité de toutes les femmes opprimées, rabaissées, réduites au silence par des régimes obscurantistes comme celui de la République islamique d’Iran »

« Une leçon pour certains dirigeants occidentaux, dont les compromissions et les reculs face à l’islamisme font courir aux femmes un danger existentiel ».

Rappelons que le 25 octobre 2023, interpellé sur France Info sur l’accueil des femmes « opprimées, rabaissées, réduites au silence » par les Talibans au pouvoir depuis août 2021, le président du Rassemblement National répond : « je ne vois pas où est la plus-value pour la France d’accorder l’asile à des femmes afghanes ».

Ces mots glaçants qui réduisent les femmes au statut de ‘marchandise’ démontrent, si besoin était, le double discours de l’extrême droite qui officiellement se présente comme défenseur des droits des femmes mais pas pour toutes, et notamment, pas pour les femmes afghanes musulmanes.

Sandrine Rousseau, députée Europe Écologie Les Verts, a affirmé le dimanche 3 novembre : « notre corps, et tout ce que l’on met -ou pas- pour le vêtir, nous appartient. Force aux Iraniennes, aux Afghanes, à toutes celles qui subissent l’oppression ».

En octobre 2022, l’éco-féministe avait été huée lors d’un rassemblement en mémoire de la mort de Masha Amini en réaction à ses positions sur le port du voile : la négation de sa dimension patriarcale religieuse et politique et sa considération beauté, un « embellissement ».

Manifestement, Sandrine Rousseau n’a pas changé d’avis.

Pire, elle met au même niveau la dictature théocratique iranienne où le refus de porter un voile expose la contrevenante à l’emprisonnement, au tabassage, viol et assassinat, et la démocratie française qui interdit le port de signes par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse et impose le respect de la neutralité du service public et délégation.

Toutes les voix doivent exiger la libération d’Ahou Daryaei, prisonnière politique, qui aurait été enfermée dans un asile psychiatrique ainsi que l’inscription de la milice des Gardiens de la Révolution comme organisation terroriste.

Ce qui n’empêche en rien la dénonciation des récupérations politiques odieusement hypocrites et déplacées, la duplicité d’un côté comme de l’autre.

L’équipe nationale du Printemps Républicain

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Conservons à Notre-Dame les vitraux de Viollet-le-Duc

Chaque président de la République française essaye de laisser une trace pour l’histoire. Emmanuel Macron semble vouloir s’inscrire dans cette tradition en annonçant un concours pour remplacer plusieurs vitraux de Notre-Dame de Paris.

Geste inutile et semble-t-il interdit par la Charte de Venise comme l’expliquait Roselyne Bachelot, ministre de la culture en 2020.

L’engagement des travaux avait d’ailleurs clairement fixé une restauration de la cathédrale à l’identique.

Monsieur Macron, vous resterez dans l’histoire avec les Gilets Jaunes et le mouvement contre votre réforme des retraites.

Contentez-« vous de cela et laissez Notre-Dame tranquille.

Une pétition est en ligne pour demander la conservation de la totalité des vitraux de Notre-Dame au sein de la cathédrale.

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La pétition sur change.org : Conservons à Notre-Dame de Paris les vitraux de Viollet-le-Duc

Lancée le 10 décembre 2023

Adressée à Emmanuel Macron, président de la République

Lancée par Didier Rykner

Le président de la République a décidé, seul, sans aucun égard pour le code du patrimoine ni pour la cathédrale Notre-Dame de Paris, de remplacer les vitraux de six chapelles sur sept du bas-côté sud par des créations contemporaines, après l’organisation d’un concours.

Les vitraux de Notre-Dame conçus par Viollet-le-Duc l’ont été comme un ensemble cohérent. Il s’agit d’une véritable création que l’architecte a voulu fidèle à l’origine gothique de la cathédrale. Aux vitraux historiés du déambulatoire, du chœur et du transept s’ajoutent, dans les chapelles de la nef, des verrières purement décoratives en grisaille. Il y a ici une recherche d’unité architecturale et de hiérarchisation de l’espace qui fait partie intégrante de son œuvre et que les travaux avaient notamment pour but de retrouver. D’ailleurs, le chantier en cours a intégré le nettoyage et la consolidation de l’ensemble de ces vitraux.

Peu après l’incendie, des menaces avaient pesé sur eux qui, rappelons-le, n’ont pas été touchés ni même détériorés par l’incendie, et qui sont classés monument historique au même titre que l’ensemble du monument. Mais le ministère de la Culture avait été très clair par la voix de la ministre de l’époque : il n’était pas question d’y toucher. C’est pour cette raison que l’hypothèse de leur remplacement n’a jamais été examinée par la Commission nationale du patrimoine et de l’architecture, l’instance chargée de conseiller le ministre pour les travaux importants sur les monuments historiques. Viollet-le-Duc est une figure majeure de l’art français, reconnu par de nombreuses publications et expositions dont celle organisée en 2015 à la Cité de l’architecture et du patrimoine. 

Pourtant, lors de sa visite à Notre-Dame, vendredi 8 décembre 2023, en même temps qu’il révélait l’excellente nouvelle de la création d’un musée de l’Œuvre dans l’Hôtel-Dieu, Emmanuel Macron a annoncé que les vitraux de six des sept chapelles du bas-côté sud seraient déposés et remplacés par des vitraux contemporains qui feraient l’objet d’un concours. Pour désamorcer les contestations, dont il savait déjà qu’elles seraient fortes, le président de la République a ajouté que ces vitraux seraient exposés dans le musée, ce qui est absurde. Car ces verrières, qui ont – volontairement – des compositions purement décoratives à décors géométriques, n’ont d’intérêt qu’in situ, comme élément à part entière de l’architecture. Elles n’auraient aucun sens hors de celle-ci et prendraient, sans aucun bénéfice pour le public, une place très importante dans les salles de l’Hôtel Dieu en empêchant d’y exposer d’autres œuvres. Si ces vitraux devaient être remplacés, ils finiraient certainement dans des caisses en réserves car les exposer dans le musée viendrait en réalité doubler le scandale de leur dépose.

Quel est le sens de restituer le dernier état historique connu de la cathédrale (avant le 15 avril 2019), celui de Viollet-le-Duc, pour priver l’édifice d’un élément essentiel voulu par celui-ci ? Comment peut-on justifier de restaurer des vitraux qui ont survécu à la catastrophe pour aussitôt les enlever ? Qui a donné mandat au chef de l’État d’altérer une cathédrale qui ne lui appartient pas en propre, mais à tous ? Les vitraux contemporains ont toute leur place dans l’architecture ancienne lorsque ceux d’origine ont disparu. Ils n’ont pas vocation à remplacer des œuvres qui existent déjà.

Emmanuel Macron veut poser la marque du XXIe siècle sur Notre-Dame de Paris. Un peu de modestie serait peut-être préférable. Nous ne serons pas assez cruels pour rappeler que cette marque existe déjà : l’incendie. Un incendie certes accidentel, mais pour lequel il a été abondamment démontré que l’État, avant et pendant sa présidence, porte de lourdes responsabilités.

La renaissance de la cathédrale a été rendue possible par une vaste mobilisation nationale et internationale, grâce aux contributions de milliers de donateurs qui souhaitaient la restaurer dans son état historique. Croit-on vraiment que ceux-ci accepteront que sa restauration soit altérée par la volonté d’Emmanuel Macron d’y laisser son empreinte ?

Les signataires de cette pétition demandent donc que le choix initial du ministère de la Culture de conserver les vitraux voulus par Viollet-le-Duc dans la cathédrale soit respecté, et que la décision du président de la République de doter six des sept chapelles du bas-côté sud de vitraux contemporains soit abandonnée.

Cette pétition est lancée par La Tribune de l’Art.

L’association Sites & Monuments en est le premier signataire, par l’intermédiaire de son président Julien Lacaze.

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Buddy Guy à l’Olympia

Buddy Guy à l’Olympia, le 11 juillet. Un concert exceptionnel.

La première fois que j’ai vu Buddy Guy en concert, c’était en 1970, il jouait avec Junior Wells en première partie des Rolling Stones. Mes souvenirs de Buddy Guy sont plus que vagues, j’étais allé ce concert, comme tout le monde, pour les Stones.

J’ai eu depuis l’occasion de la voir plusieurs fois, à Paris ou à Chicago dans son club, le Buddy Guy’s Legends

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Le concert de l’Olympia s’inscrit dans la veine de ses précédents : flamboyant. A 86 ans, Buddy Guy reste un virtuose de la guitare, un chanteur d’exception avec sa voix très éraillée, un héros du blues.

Le blues est la musique des idées noires. Pas avec Buddy Guy. Pour lui, le blues est une explosion de sensations, d’énergie.

Les morceaux joués alternent de la soul au rock proche de la fusion. Sur un morceau, Buddy Guy joue à la manière d’Eric Clapton (des Cream), de John Lee Hooker, de Jimi Hendrix. La guitare d’Hendrix est là mais c’est en même temps bien du Buddy Guy.

Le concert s’achève sur le superbe I let my guitar do the talking issu de son dernier album et bien dans la veine si particulière de Buddy Guy

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La première partie de la soirée était assurée par Tom Hambridge qui assure également la batterie dans le groupe qui accompagne Buddy Guy. Il est aussi le producteur de plusieurs des disques de Buddy Guy et auteur de nombreuses chansons interprétées par des musiciens aussi divers que Bernard Allison, Lynyrd Skynyrd, George Thorogood, Gretchen Wilson, ZZ Top et bien d’autres.

Chaque musicien du groupe de Buddy Guy est remarquable mais il faut signaler tout particulièrement le pianiste, Daniel Souvigny, jeune mais qui joue comme un vieux bluesman.

Un concert d’une heure vingt, bien trop court. C’est malheureusement, sans doute, la dernière fois que l’on voit Buddy Guy à Paris. Sa tournée est d’ailleurs appelée Damn Right Farewell Tour. Un seul espoir, lors de son précédent concert à Paris, il avait déjà annoncé son retrait. Alors espérons.

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Faire l’histoire ou la déformer

Jean-Luc Mélenchon s’est encore distingué par un tweet, le 8 juillet 2023, assimilant Pétain, Valeurs actuelles, journal d’extrême-droite, et Macron.

A quoi correspondent ces références à Pétain et Valeurs actuelles dans l’esprit de Jean-Luc Mélenchon ?

Il faut revenir au 7 novembre 2018, quand E. Macron déclarait : « Le maréchal Pétain a été aussi pendant la Première Guerre mondiale un grand soldat » même s’il a ensuite « conduit des choix funestes durant la deuxième ». Mélenchon n’en retient qu’une chose ; Macron considère Pétain comme un grand soldat et « joue » avec l’Histoire de France.

La mention de Valeurs actuelles correspond à une interview qu’E. Macron avait donné à ce journal en 2019.

Avec son tweet du 8 juillet, le chef de la France Insoumise réitère et précise son accusation : Emmanuel Macron nous entraîne vers un régime comparable à celui de Pétain.

Relisons ce que déclarait le Général de Gaulle en 1966 : « si par malheur, en d’autres temps […], l’usure de l’âge mena le maréchal Pétain à des défaillances condamnables, la gloire qu’il avait acquise à Verdun, 25 ans auparavant, et qu’il garda en conduisant ensuite l’armée française à la victoire ne saurait être contestée ni méconnue par la patrie ».

La déclaration d’Emmanuel Macron sur Pétain est du même ordre que celle du Général de Gaulle : rappel du ”grand soldat“ pour Macron, du vainqueur de Verdun et de 14-18 pour de Gaulle.

Mélenchon a-t-il plus de légitimité que de Gaulle pour juger Pétain ? Il est vrai que de Gaulle n’a jamais osé devenir un Insoumis, il s’est contenté de combattre pour la France en 14-18 et de résister en 1940.

Trêve d’ironie, Mélenchon, une fois de plus, tord l’histoire pour livrer des jugements qui ne font que révéler ses haines politiques. Danger. Danger.

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Nouveau dérapage de la LFI

Jean-François Coulomme (Député LFI) serait le petit-fils d’un soldat de l’armée républicaine espagnole selon Wikipedia. Il n’a manifestement pas hérité les valeurs des républicains espagnols comme nous le démontre son intervention prononcée le 20 juin (à 28’) à l’Assemblée nationale lors des questions au Gouvernement.

Qu’a dit M. Coulomme, parlant de l’annonce de la dissolution des Soulèvements de la Terre ?

« A l’heure où des hypocrites célèbrent la panthéonisation des époux Manouchian, leurs héritiers se soulevaient hier en Maurienne pour résister à leur tour contre cette confiscation des biens communs et leur saccage programmé » (Ces ”héritiers“ sont les militants des Soulèvements de la Terre lors de la manifestation contre le tunnel Lyon Turin, le 18 juin).

Passons sur ”les hypocrites qui célèbrent la panthéonisation des époux Manouchian“ ». Faut-il comprendre que seuls M. Coulomme et ses amis sont capables de comprendre la portée du combat pour la Liberté et pour la France de Missa Manouchian et de ses camarades ? Quelle suffisance de la part de ce député.

Mais il y a plus grave.

L'affiche rougeSur l’Affiche rouge placardée sur les murs de Paris par les nazis au moment du procès du groupe Manouchian, 10 résistants, sur les 23, figuraient sur l’affiche.

Sur les 10, 7 ont été condamnés à mort par le régime nazi du seul fait de leur naissance, parce que juifs. Tous étaient susceptibles d’être fusillés comme otages puisque communistes. Tous ont été condamnés à mort et exécutés pour leurs actes de résistance à l’occupant nazi.

Chacun de leurs actes, distribuer un tract, pratiquer un sabotage, abattre un nazi était puni de mort. La seule appartenance au FTP-MOI (Francs-Tireurs et Partisans – Main d’œuvre Immigrée) était passible de la peine de mort. Pour les hommes, exécution par un peloton au Mont Valérien, pour les femmes déportation en Allemagne pour être guillotinées.

A quel moment, les membres du mouvement Soulèvements de la terre ont-ils risqué la mort ? A quel moment ont-ils affronté les polices françaises et allemandes, la Gestapo et l’armée allemande ? A quel moment ont-ils été torturés ? Où ont-ils été fusillés, guillotinés ?

En établissant cette filiation entre les résistants au nazisme et Soulèvements de la Terre, le député Coulomme montre qu’il n’est pas capable de faire la différence entre un régime démocratique, le nôtre aussi imparfait soit-il, et le régime nazi qui a provoqué la 2ème guerre mondiale et plus de 50 millions de morts.

M. Coulomme, en osant une telle comparaison, vous vous êtes couverts de honte. Au-delà de votre ignorance des valeurs républicaines, de la démocratie, vous avez montré que vous n’êtes pas digne d’être un représentant du peuple français.

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Périphérique parisien : Non !

La Mairie de Paris a ouvert une consultation sur ses projets pour le périphérique parisien.

Pour participer, il faut aller sur le site dédié à cette consultation. Il est possible de déposer une contribution.

Jusqu’à présent les décisions de la ville de Paris, en matière de transport, ont presque toujours pour conséquence d’écarter les banlieusards de la capitale, et surtout les plus modestes. La mairie de Paris semble oublier qu’elle est la capitale régionale et nationale et que sa politique doit aussi en tenir compte.

Il faut donc profiter de cette occasion pour que ceux qui n’habitent pas à Paris donnent, enfin, leur avis.

Si le périphérique est la propriété de la ville de Paris, son utilisation concerne tous les Franciliens et au-delà. Alors que la ville s’apprête à interdire tout le centre-ville de Paris à la circulation automobile, y compris aux véhicules électriques, comme l’a confirmé Anne Hidalgo, la maire de Paris, il est facile d’imaginer ce qui se passerait si la circulation sur le périphérique était limitée à 50k/h et si une voie était réservée laissant dans certaines sections une seule voie pour la majorité des voitures.

La zone d’interdiction des véhicules en centre-ville sera comprise entre le boulevard Saint-Germain, rive gauche, et les boulevards des Italiens, Saint-Denis, Saint-Martin, du Temple, et Beaumarchais sur la rive droite.

Alors, non à la limitation de vitesse sur le périph, non à une voie réservée même limitée à quelques heures par jour.

L’augmentation des moyens de transports en commun et l’augmentation du parc de véhicules moins ou pas polluants permet de réduire la pollution.

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Trottinettes : un référendum démagogique

Ce dimanche 2 avril 2023, Anne Hidalgo, la maire socialiste de Paris, a choisi de soumettre à référendum le maintien des services de partage de trottinettes à Paris.

Quoi de plus démocratique que de demander leur avis aux Parisiens ?

En réalité, nous sommes en pleine démagogie.

Les conducteurs de trottinettes, en partage ou pas, sont, pour la très grande majorité d’entre eux, dangereux. Dangereux pour eux-mêmes et pour les autres, principalement pour les piétons évidemment.

L’absence totale de respect et de prudence à l’égard des piétons, l’irresponsabilité dont ils font preuve en circulant entre les voitures, leur ignorance quasi-totale du code de la route font qu’ils mettent leur vie, celle de leur passager, et celles des piétons en danger.

Leur insertion dans la circulation est source de stress pour les autres usagers, deux-roues motorisées ou non, voitures et autres.

Les risques qu’ils prennent et font prendre aux autres, les dangers qu’ils représentent sont de véritables troubles à l’ordre public. Nul besoin de référendum pour les interdire ou d’organiser leur circulation de telle sorte qu’ils respectent le code de la route et les autres usagers.

Ajoutons la gêne occasionnée par les stationnements anarchiques, le non-sens écologique de ces engins dont la durée de vie est de quelques semaines et nous avons encore d’autres motifs pour les interdire ou les réguler strictement.

Le référendum organisé par la ville de Paris n’est rien d’autre qu’un moyen de faire croire qu’elle organise la démocratie citoyenne alors qu’elle ne fait que fuir ses responsabilités.

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Marche pour l’Ukraine

Il y a un an, Poutine décidait de l’invasion de l’Ukraine pour chasser le gouvernement « fasciste » de ce pays. Depuis, l’Ukraine se bat pour son indépendance et sa liberté. Elle paye un prix élevé avec les civils et soldats tués et blessés, les civils torturés, les femmes violées, les enfants enlevés, les destructions. Mais elle résiste grâce au courage de son peuple et à notre soutien.

Samedi 25 mars à 14H

De la place de la République à la Bastille

Nous marcherons pour affirmer une nouvelle fois notre soutien à l’Ukraine.

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Le député LFI de Montrouge dérape

Jusqu’où ira-t-il ?

Le député de Bagneux, Malakoff, Montrouge, Aurélien Saintoul a poussé la violence verbale de la NUPES à son paroxysme en traitant le ministre du travail « d’assassin ».  Jusqu’où ira-t-il ?

Les excuses du député n’effacent pas le délire verbal auquel il s’est livré.

Le terme ”d’assassin“ n’est pas arrivé par hasard. Il est le point culminant du discours d’une grande violence prononcé par ce député. Il commence par déclarer que le ministre a menti, puis il dit qu’il y a du sang sur la politique du ministre et il l’accuse de félonie, puis il égrène le nombre de morts d’accidents du travail dont serait responsable le ministre. Avant de conclure en criant à l’assassin.

S‘agit-il d’un dérapage ?

Difficile de le croire. En effet, Aurélien Saintoul est ancien élève de classe préparatoire du Lycée Louis Le Grand. Il est professeur agrégé de lettres classiques (latin et de grec). Sa formation et son métier de professeur reposent, entre autres, sur la maîtrise de la langue, de l’expression (devant les élèves) et plus généralement de la maîtrise de soi.

La raison de cette violence verbale est plutôt à rechercher dans la volonté de la France Insoumise de cliver systématiquement, ”d’antagoniser“ la société.

La vidéo de l’intervention d’A. Saintoul

Texte de l’intervention d’A Saintoul (ci-dessous ou sur le site de l’Assemblée nationale : séance du lundi 13 février 2023)

M. Aurélien Saintoul

Vous faites mine de vous évanouir devant une pseudo-violence et vous excluez l’un de nos collègues. (Applaudissements sur les bancs du groupe LFI-NUPES.) La réalité, c’est que le parti de la violence, c’est le vôtre. C’est celui de la violence réelle et concrète : la violence sociale. Vous parlez de l’emploi des seniors, mais vous ne vous demandez jamais dans quelles conditions ils seront employés. Vous ne vous demandez jamais quel genre de travail on peut accomplir entre 62 et 64 ans sans mettre sa vie en danger. (Applaudissements sur les bancs du groupe LFI-NUPES.)

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